C’est en effet le 20 octobre 1993 que la ville d’Achères décide de donner naissance à ce qui va devenir l’un de ses fleurons culturels. Le centre-ville rénové, il est imaginé d’y installer un cinéma combinant programmation de qualité et prix abordable, au bénéfice des Achérois et des habitants des alentours.
Ainsi voit le jour, sur la place Simone Signoret, le cinéma Pandora, petit complexe de 3 salles de 137, 67 et 63 places, sur le modèle de sa grande soeur l’Utopia de Saint Ouen l’Aumône.
En même temps que son nom, est acté son principe de fonctionnement : le cinéma est propriété de la municipalité; la gestion, le fonctionnement et la programmation sont eux confiés à l’équipe de 6 salariés employés par l’association Ciné-Achères Pandora, garantissant autonomie et qualité.
Cette fine équipe (Delphine, Clément, Samuel, Léa) est animée par Nathalie, qui présida à la naissance du cinéma, accompagnée de Joëlle.
Elle accueille le public, le conseille et partage ses recommandations. Nathalie et Joëlle sont aussi la cheville ouvrière du journal Pandora, qui nourrit notre curiosité et nos désirs de découvertes. Ce journal est disponible dans de nombreux endroits de la région.
Voilà donc trente ans que le cinéma Pandora assure sa mission et propose toute la richesse du 7ème art. Cinéma d’ici et d’ailleurs, sans élitisme, à deux pas de chez nous, il ouvre la fenêtre de ses écrans aux sentiments, aux émotions, au rire, à la colère, aux passions, à la diversité.
Pandora nous donne aussi l’occasion de rencontres et d’échanges avec celles et ceux qui font le cinéma (acteurs et réalisateurs) : français et étrangers. Pandora est enfin un lieu de convivialité où les spectateurs échangent au bar du cinéma ou devant les lieux lorsque le temps le permet.
Courageusement, avec abnégation, Pandora a su faire face aux aléas ; aux incertitudes météorologiques, aux mutations technologiques, aux grandes menaces et aux fermetures pandémiques. Il a vu fleurir de grands complexes qui lui font parfois de l’ombre, mais il résiste et continue sa route. Il a su prendre le tournant du numérique, et améliorer son confort avec ses sièges rénovés, son bar, ses nouvelles peintures, sa nouvelle ventilation.
30 ans, c’est l’âge de la maturité où l’on s’inspire du passé pour envisager sereinement l’avenir. Le jeune trentenaire est donc enthousiaste et exigeant. Il sait qu’il peut compter sur le soutien de sa ville et de son public d’aujourd’hui. Et fidèle à sa mission, il prépare l’avenir en accueillant les plus jeunes, son public de demain, qui y jouissent avec bonheur de l’incomparable magie d’un film sur très grand écran.